Derniers essais privés de l’année
C’est sur le circuit du Hungaroring, dans la banlieue de Budapest, que pilotes et écuries du GP3 s’étaient donnés rendez-vous les 6 et 7 juin pour les derniers essais privés de l’année. Deux jours de roulage intenses et précieux dans l’optique du championnat qui enchaînera trois week-ends de course en trois semaines en juillet : Red Bull Ring, Silverstone et Hungaroring. « Je connais le Hungaroring pour y avoir roulé en Formule Renault 2.0 et en Formule 3, » se souvient Anthoine, « Il n’y a donc pas eu de phase d’apprentissage ou d’adaptation au tracé. Ce n’est pas négligeable lorsque l’on sait qu’on doit abattre une grande quantité de travail et qu’il s’agit de la dernière opportunité de rouler en dehors des courses. »
Dans la foulée de Barcelone
À Barcelone, lors de l’ouverture de la saison, Anthoine avait effectué un week-end solide et prometteur avec pour seule ombre au tableau une exploitation des pneus perfectible en qualifications. Aussi, en Hongrie le Chartrain avait-il pour principale feuille de route de progresser dans le difficile exercice du tour lancé. « En GP3, les écarts sont infimes et quand on laisse un ou deux dixièmes en route, ça peut se traduire par une perte de 5 ou 6 places. Ç’avait été le cas aux qualifications de Barcelone et ça avait eu un impact fort sur mes deux courses, » explique Anthoine. « En Hongrie, j’ai passé plusieurs trains de pneus neufs, j’ai tout tenté pour tirer tout le jus du pneu, mais pour l’instant ce travail de fond n’a pas payé. L’aspect positif est que la voiture et l’équipe fonctionnent très bien comme le montrent les excellents résultats de mes équipiers. Mais oui, c’est un peu dur d’être aux alentours de la 10ème place quand vos équipiers signent les meilleurs chronos. »
Le taureau par les cornes
Fort de données techniques, d’images de caméras embarquées et de l’expertise de son équipe, ART Grand Prix, Anthoine a planifié plusieurs séances de travail avec ses ingénieurs pour tenter de percer le mystère de l’exploitation des pneus. « Il faut voir si mon pilotage ne nécessite pas une voiture légèrement différente, ou si je dois en rajouter un peu pour faire monter les pneus en température et en pression, » analyse Anthoine en inscrivant sa semaine de travail dans un tableau plus vaste, le championnat, qui vivra son deuxième meeting du 7 au 9 juillet sur le circuit du Red Bull Ring, en Autriche. « Même si la performance n’était pas la meilleure qui soit, c’était une semaine très enrichissante pour tous les autres aspects d’un week-end de course. C’était donc une bonne préparation pour les courses du Hungaroring, mais aussi pour le Red Bull Ring et pour Silverstone. Juillet sera un mois capital, il faudra bien le négocier. Pour moi, ça veut dire aborder les qualifications avec tous les atouts en main. Je suis motivé et déterminé ! »