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Rebelle andalousie
Pour la deuxième de ses trois séances d’essais hivernaux, le GP3 avait rendez-vous avec le circuit de Jerez de la Frontera. Faisant une entorse à sa réputation de région baignée de soleil, l’Andalousie a sorti toutes les couleurs de la palette météorologique. « La matinée des deux journées d’essais, la piste était grasse, humide, et mettait beaucoup de temps à sécher, » observe Anthoine, « La météo nous a donc forcés à nous adapter : nous avons mis à profit les débuts de matinée pour roder des pièces et prendre quelques marques tout en sachant qu’elles évolueraient pas la suite. »
Bon 100 ne saurait mentir
En fin de matinée et après la pause déjeuner, Anthoine et son équipe, ART Grand Prix, ont en revanche pu dérouler leur feuille de route sans embûche. Le Français a signé le meilleur temps de la première journée en se félicitant de faire preuve de constance. « Le point positif est que j’ai tout le temps été dans le tiercé de tête quelles que soient les conditions, comme au Castellet. »
Le second jour de roulage, Anthoine a pu boucler près de 100 tours et procéder à des simulations de course en balayant tous les aspects d’un week-end type de GP3 et en pointant aux premières places. « Presque 100 tours ! J’ai pu tester les pneus dans une configuration de qualification ou sur des longs relais en tentant de trouver la performance sur la durée tout en préservant les pneus. Je suis pleinement satisfait du résultat. Avec mes trois nouveaux équipiers, tout se passe bien et avec la qualité du travail d’ART Grand Prix, nous devrions pouvoir nous battre pour le titre encore une fois en 2018. »
Barcelone en ligne de mire
Les 17 et 18 avril, Anthoine retrouvera le volant de sa GP3 à Barcelone pour l’ultime répétition générale avant le début du championnat, le 11 mai sur ce même circuit catalan. « J’espère que Barcelone viendra valider le travail fourni cet hiver : ce seront les derniers essais et il faudra tout bien mettre en place avant la manche d’ouverture à Barcelone. Ces essais seront les plus pertinents de l’intersaison car effectués dans des conditions très similaires à celles de la première course » conclut Anthoine.
